Les contes d'un korrigan


Six mois passa. Henry appelait une à trois fois par semaine la société de jouets. Demandant objets sur objets sans jamais oublier la condition. Il continuait tout de même à appeler les gens mais le tour ne se réduisait plus qu'a son village, Neuville-Saint - Vaast. C'était beaucoup plus amusant de faire des farces aux gens de son village qu'a des inconnus.

La pharmacienne de Neuville-Saint-Vaast, se réveilla un jour, fort fâché. Depuis quatre nuits, un inconnu, qui avait la voix d'un jeune garçon, ne cessait de l'appeler vers les deux ou trois heures du matin. Profitant qu'elle n'était pas réclamer à la pharmacie, la laissant quelques temps à ses employés, elle se rendit au commissariat du coin afin d'y déposer une plainte.
- Bonjour madame, que puis-je pour vous ? demanda la secrétaire qui se trouvait à l'accueil .
- Pour déposer une plainte, c'est où.
- deuxième bureau, sur votre gauche.
Laurence Bervil, ne remercia même pas la secrétaire et se rendit d'un pas presser dans la direction. Elle frappa à la porte vitré et attendit quelques secondes.
- Entrer, répondit une voix qui émanait de derrière la vitre.
La pharmacienne appuya sur la poignée et entra. Un homme se tenait debout. Il lui serra la main et la fit asseoir.
- Quelle est le problème ?
- Le problème, cher monsieur, c'est qu'un inconnu n'arrête pas de ma téléphoner n'importe quand, de jour comme de nuit. Il 'a encore appelé hier soir, à deux heures du matin, vous vous rendez compte.
- Oui, oui, on nous à déjà signalé ceci.
- Et vous n'agissez pas ?
- Le seul moyen de chopper le lascar c'est de mettre le téléphone de la victime sur écoute et personne ne veux.
- Et bien moi j'accepte.

Deux jours après que Laurence Bervil eut accepter de mettre son téléphone sur écoute , Henry appela la pharmacienne .
- Pharmacie Kermerr, bonjour.
- Bonjour madame, je souhaiterai passer commande, dit Henry tout en réfléchissant quelle médicaments il allait demandé. De son côté la pharmacienne se rendit tout de suite compte qu'il s'agissait du même garçon qui la réveillait la nuit.
- Surtout il faut que vous le gardiez au téléphone une vingtaine de seconde. On pourra alors le repéré. Lui avait indiqué le policier.
Elle fit donc se qu'il lui avait dit.
- Bien sûr, que souhaitez-vous ? Attendez ne quittez pas je vais chercher une feuille pour tout noter . Laurence Bervil prit son temps, mais pas trop quand même pour ne pas qu'il raccroche.
- Allô, vous êtes toujours là ?
- Oui, oui alors je voudrais 400 litres de shampoing ant-poux .
- 400 litres ! s'écria la pharmacienne, cela fait pas mal, pourquoi donc autant de shampoing ?
- C'est pour l'orphelinat, inventa Henry, quelques élèves ont attrapés des poux et…
Laurence Bervil coupa, inutile d'en savoir plus, la conversation avait duré bien assez longtemps. Elle appela le commissariat.
- C'est bon on à localiser l'adresse, ce n'est pas très loin. Dans dix minutes- un quart d'heure on y est.

Henry après s'être fait raccroché ainsi au nez décida d'appelez la société KDOGRATOS.
La petite musique habituelle arriva lorsqu'il eut composer les cinq chiffres magiques.
- Un avion, dit Henry
- Quel type s'il vous plait, s'inquiéta la petite voix qui lui répondit.
- Quoi, quel type, s'écria Henry qui depuis quelques temps était de plus en plus prétentieux, orgueilleux et se sentait maître du monde des jouets.
- Il y l'avion à réacteur, à hélices, à réaction.
- Va pour l'avion à hélices.
A peine eut-il finit de prononcer le mot " hélices " qu'il se rendit compte de son erreur. La voix du téléphone reprit.
- Vous, vous êtes fait avoir jeune homme, vous êtes condamné à l'esclavage, ha,ha,ha, petit imbécile.
- Non ! s'écria t-il.

La police arriva chez la pharmacienne.
- Venez avec nous chercher le gamin qui vous harcèle .
- Quel gamin, s'étonna Laurence
- Mais enfin voyons, le garçon qui vous a appelé il y a dix minutes.
- Excusez moi, mais je ne comprends pas, personne ne m'a appelé.
- Madame vous avez déposé plainte contre quelqu'un qui vous harcelais la nuit, s'énerva le policier qui avait accueillit la pharmacienne la première fois.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Madame, je me vois dans l'obligation de vous traîner en justice pour mensonges.
- Quoi ? mais qu'est -ce que j'ai fait ?
- On vous appellera pour la convocation.

FIN