Les contes d'un korrigan


Harley avait filé sa victime tout au long de la journée et maintenant il était fourbu. Cela faisait plus de six heures qu'Arthur Beucler était dans l'hôtel. Assis sur le siège de la voiture il repenssa à ses précédentes missions en tant que tueur à gage. On disait souvent que son apparence lui donnait un air terrifiant malgré que de lui se dégageait une grande sensibilité quand il n'exerçait pas son métier. Harley n'avait pas vraiment choisit d'être tueur, c'était arrivé alors que depuis trois ans il était au chômage, les assédics allaient s'arrêter et il devait trouvé une solution pour nourrir sa femme et ses deux enfants : Josh et Taïla. Il avait rencontré fait la connaissance d'un gars qui lui avait trouvé un métier. Il ramenait de l'argent, sa femme et ses enfants étaient heureux, pour eux ils étaient mécanicien. En réalité c'est ainsi qu'il devint tueur à gage, au début s'a l'effrayait maintenant il était habitué. Un homme qui se faisait appelé Al avait contacté son patron la veille. Il travaillait à présent sur le meurtre d'Arthur Beucler. Un truc pas clair d'ailleurs, le gars était supposé mort et faisait d'ailleurs la une des journaux. C'était un reporter envoyé en Irak. Harley hossa les épaules et continua à observer la chambre de sa futur victime.

Au lendemain du jour où Arthur avait apprit sa mort, le reporter s'habilla et déjeuna en hate avant de poursuivre ses recherches (peu concluantes sur internet). A onze heures et quart il quitta l'hôtel et se rendit à la gare pour y retrouver le garçon des rues. En espérant que celui-ci viendrait, mais il pensait que les mille euros avait convaincu le gamin. Il patienta dix minutes près des toilettes avant d'apercevoir la silhouette de l'enfant qui marchait vers lui.
- Alors ? l'interrogea le journaliste
- Et ben votre femme elle vous trompe, répondit Atchi
- Je m'en doutais, soupira Arthur, comment est-il ?
- La barbe, les cheveux bruns, les yeux bleue, assez grand pas trop maigre ni trop gros. L'air sérieux mais il fait de bonne blagues.
- C'est pas possible… s'exclama le journaliste, non ça peut pas être lui, tu es sûr de ce que tu dit ?
- Pour sûre je l'ai ai suivit hier après-midi et se matin. Vous le connaissez ?
- C'est mon frère.

Harley écuma, non de non qui était ce gamin avec lui ? il ne pouvait se résoudre à tuer Arthur Beucler, l'enfant arabe le collait comme du scotch. Harley avait un seul problème dans son métier, il ne pouvait pas tuer quelqu'un quand il y avait un gosse. Ce n'était pas, mais alors pas du tout prévu. Il allait devoir attendre le bon moment.

Arthur remarqua la voiture qui les suivait depuis un quart d'heure. Il s'arrêta et descendit de la voiture, Atchi sur ses pas. La voiture qui le suivait c'était aussi arrêté. Athur avança jusqu'à celle-ci et vient se placer devant la fenêtre du conducteur qui tentait de démarrer sans grand succès.
Arthur ouvrit la portière, l'allure de l'homme l'effraya un instant mais se ressaisit vivement.
- Maintenant vous allez me dire pourquoi depuis tout à l'heure vous me suivez.
L'homme faignat l'indifférence :
- Qui moi,vous, vous méprenez cher monsieur.
- Et il a un flingue, cria Atchi, faîte gaffe.
- Vous travaillez pour qui ?
harley ne répondit pas .
- Pour qui ? s'énerva Arthur
Harley braqua soudainement son pistolet sur le reporter. Atchi se précipita sur lui et surpris le tueur à gage lacha l'arme. Arthur Beucler sans saisit et le pointa sur Harley.
- Vous allez parlez maintenant.
- Je ne sais pas grand chose, paniqua le tueur, jusque celui qui a contacter mon patron s'appelle Al.
- Al ? tu es sûr ?
- Oui.
Arthur n'en revenait pas, Al ou Aléxis avait voulut le tuer, mais pourquoi ?
- Toi tu viens avec moi, dit-il à Harley .
Arthur arriva chez Aléxis vers seize heures, il avait pris soin de glisser un magnétophone dans sa poche si Aléxis avouait quelque chose qui ferait réagir la police et lui redonnerait une existence légal.
Il sonna et attendit. Alexis ouvrit la porte et s'écria :
- Arthur ! mais tu n'es pas mort ?
- et bien non je suis là et tu vas m'expliquer pourquoi tu a embaucher quelqu'un pour me tuer Al ?
- Mais Arthur, enfin, ça va pas la tête, je ne ferrais jamais-ça.
- Tiens donc, ce n'est pourtant pas ce que dit Harley , sur ce il montra le tueur à Aléxis.
- Alors Al, tu fais ça pour quoi ? Pour ma femme ou pour l 'héritage ?
- Mais voyons frèrot, tu es fou je ne ferais jamais une chose pareil. Je m'en moque de ta femme et de ton argent.
- Le problème, c'est que ce garçon t'a vu embrassé ma femme et aussi l'emmené au restaurant le plus chic de Paris, quand on sait que tu es au chômage et que tu peut payer un repas cinq-six cents euros et un tueur à gages je suppose que l'on à des sous derrière soit. Et ses sous doivent être ceux de que je te léguais si je mourrais non ?
- Oui, avoua Aléxis après un temps de silence, j'ai voulut récupérer la moitié de l'héritage et j'ai fait croire que tu étais mort en Irak. C'est moi aussi qui t'ai passer les coups de fils de menaces de morts.

FIN

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